La boutade : acheter au son du canon, est une expression qui veut dire :
acheter quand les titres sont au plus bas. Il faut profiter d’une baisse, soit de l’ensemble de la bourse en suivant en France par exemple, l’indice révélateur du CAC40, soit, acheter les titres qui sont le plus sensibles à cette baisse. A condition, bien sûr, que ces achats concernent des sociétés en bonne santé.
Il ne faut pas acheter une ruine, sauf un monument historique qui est un bon placement immobilier dans la loi MALRAUX, mais nous en reparlerons peut être.
Les sociétés, peuvent, comme un être humain d’ailleurs, c’est pour cela, que là encore on peut parler de médecine, se sentir mal, faire un malaise. Mais elles seront réanimées et repartiront.
Donc, il faut réorienter son portefeuille, acheter au plus bas, c’est évident.
Mais comment définir quand le marché est au plus bas ou de plus en plus bas.
Si on le savait tout le monde aurait une fortune. Les gérants, aujourd’hui, utilisent des moyens très sophistiqués, des méthodes extrêmement précises, avec de nombreux algorithmes qui intègrent des millions de données. Cela permet, théoriquement, de connaitre l’évolution d’un titre, que l’on appelle le béta, mais c’’est un terme technique et l’évolution d’un titre, par rapport au marché.
Cela permet de savoir aussi quant il convient de renforcer des positions.
D’ailleurs, il existe des systèmes automatisés, aujourd’hui, qui font que le
conseiller, à qui le mandat a été confié, achètera automatiquement, lorsque le
titre ou l’indice est au plus bas, pour renforcer le portefeuille.
Il faut réorienter en fonction de la conjoncture économique. C’est-à-dire
anticiper sur les secteurs les plus porteurs et aussi anticiper sur les secteurs qui
déclinent. Là, il faut être visionnaire. Les gérants, les conseillers financiers ont
derrière eux des batteries de spécialistes, de gérants, qui analysent toutes les
actions, tous les titres et savent, théoriquement, détecter les moments les plus
porteurs ou les moins porteurs.