VANCOUVER, Colombie-Britannique--(BUSINESS WIRE)--Frédérique Martineau, partenaire dévouée de Starbucks et chef de quart depuis près de cinq ans, a été licenciée parce qu’elle soutenait ouvertement la syndicalisation des travailleuses et travailleurs de Starbucks, selon la direction de Starbucks. Frédérique Martineau, qui avait récemment été transférée à la succursale de Starbucks de la 16e rue et de la rue MacDonald après la fermeture du Starbucks Dunbar syndiqué, a fait part de sa déception et de son sentiment de trahison à la suite de son congédiement.



« Déception, tristesse, colère et trahison, voilà ce que je ressens en ce moment après avoir été licenciée et humiliée devant les clients et clientes se trouvant dans le magasin », a-t-elle indiqué.

En février 2023, Frédérique Martineau participa à la syndicalisation du Starbucks de la rue Dunbar à Vancouver, qui devint le premier Starbucks de Vancouver à se syndiquer avec succès depuis plus d’une décennie.

« Un autre chef de quart m’a dit que je devais avoir une conversation avec la direction du magasin, alors j’ai enlevé mon tablier et j’ai rejoint les directeurs dans le hall du café de notre magasin très fréquenté. En présence des clients, les responsables du magasin m’ont accusée de m’être plainte auprès d’autres partenaires de la réduction des heures de travail, alors que je cherchais seulement à comprendre si d’autres baristas subissaient des réductions similaires, puisque je ne travaillais plus en tant que chef d’équipe et que ma semaine de travail en tant que barista se réduisait à 12 heures, ce qui m’a fait perdre mes avantages sociaux », a constaté Frédérique Martineau.

Frédérique Martineau a continué à faire part de ses préoccupations concernant la diminution de ses heures de travail par rapport à l’augmentation des horaires de ses collègues, ainsi que l’embauche et la formation de nouveaux baristas et chefs d’équipe. La direction du magasin a également affirmé que plusieurs employés avaient formulé des plaintes pour injures et sentiment de malaise à la suite des discussions de Frédérique Martineau sur son expérience antérieure dans un magasin syndiqué.

« Les allégations de la direction sont dénuées de tout fondement et ne sont absolument pas vraies. Au cours des cinq années où j’ai travaillé chez Starbucks, je n’ai jamais reçu le moindre avertissement ou la moindre note dans mon dossier. Ma conduite a toujours été exemplaire », a affirmé Frédérique Martineau. « En tant qu’étudiante en soins infirmiers, je fais preuve d’une grande retenue et j’ai toujours adopté une apparence et une attitude professionnelles. C’est avec grand intérêt que j’aimerais voir la preuve ou la vidéo des incidents allégués, car je suis d’avis que Starbucks s’inquiète simplement de la syndicalisation dans d’autres magasins. Je suis une cible de choix et Starbucks pense qu’en me licenciant, elle résoudra ses problèmes ».

Lorsque Frédérique Martineau et ses collègues ont entamé le processus de syndicalisation dans son ancien lieu de travail, ils et elles ont été interrogés par les responsables de Starbucks.

« Personne n’ignore que Starbucks ne veut pas de syndicats et qu’elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour repousser les tentatives de syndicalisation en fermant des magasins et en licenciant des partenaires. À preuve, il suffit de consulter les centaines de violations et de plaintes pour pratiques déloyales de travail déposées contre l’entreprise, tant au Canada qu’aux États-Unis », a indiqué Frédérique Martineau. « Lorsque notre magasin s’est syndiqué, on a eu l’impression que tout le monde chez Starbucks se sont présentés à notre magasin pour faire pression sur les travailleuses et travailleurs. »

Frédérique Martineau se dit fière du succès et des changements positifs qui ont suivi au magasin de Dunbar, en dépit de la fermeture de celui-ci.

« Même si nous n’avons pas atteint le point de négocier un premier contrat, grâce à notre syndicat, nous avons obtenu des changements positifs, comme de nouveaux équipements et de meilleures conditions de travail. Nous avons même obtenu des augmentations de salaire qui nous étaient dues et que Starbucks s’efforçait de retenir pour nous punir et dissuader d’autres partenaires de se syndiquer », a-t-elle expliqué.

Même après son licenciement, Frédérique Martineau continue de se battre pour que les partenaires de Starbucks puissent exprimer leurs préoccupations et améliorer leurs conditions de travail.

« Quand j’ai choisi d’adhérer au Syndicat des Métallos, je l’ai fait pour améliorer la sécurité de notre lieu de travail, demander de meilleurs salaires et exiger une meilleure dotation en personnel pour protéger la santé mentale de nos partenaires dans notre magasin. Sachez que je suis très fière de ce que nous avons accompli ensemble et que j’aime vraiment travailler chez Starbucks. Je crois honnêtement que nous pouvons continuer à revendiquer de meilleurs droits pour tous les baristas d’Amérique du Nord, et pas seulement pour les baristas de Starbucks », a poursuivi Frédérique Martineau. « Si on m’offrait un poste chez Starbucks, j’y retournerais sans hésiter. Je suis douée dans mon travail. Je me plaisais à préparer les boissons et à parler aux clients réguliers, et c’était très agréable. Mais parallèlement, je ne reculerai jamais devant la nécessité de me lever et de défendre les travailleuses et travailleurs. »

« Le Syndicat des Métallos fait preuve de solidarité envers Frédérique et tous les travailleuses et travailleurs de Starbucks qui cherchent à exercer leur droit à la syndicalisation et à la négociation collective », a déclaré Scott Lunny, directeur du Syndicat des Métallos pour l’Ouest canadien. « Il est essentiel que les travailleuses et travailleurs se sentent en mesure de revendiquer des salaires, des avantages sociaux et des conditions de travail équitables, sans craindre de représailles ».

Le Syndicat des Métallos estime que Starbucks doit reconsidérer sa décision de licencier Frédérique Martineau et engager un dialogue constructif avec les travailleuses et travailleurs au sujet de leurs préoccupations. Le syndicat reste déterminé à défendre les droits et le bien-être de tous les partenaires de Starbucks.

Le Syndicat des Métallos représente les travailleuses et travailleurs de Starbucks dans les magasins de Victoria, Surrey et Langley en Colombie-Britannique et de Calgary, Edmonton et Sherwood Park en Alberta, ainsi que dans les magasins récemment syndiqués à Waterloo, Ajax, et Kitchener, en Ontario. Le Syndicat des Métallos représente également 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au pays et il est le plus grand syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes.

Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide expérience à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux, et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.

Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide expérience à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux, et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.

Les travailleurs de Starbucks qui souhaitent adhérer au Syndicat des Métallos peuvent en savoir plus sur les avantages offerts sur le site betterworknow.ca/starbucks.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.


Contacts

Frédérique Martineau, ancienne associée de Starbucks, membre du Syndicat des Métallos, section locale 2009, 778 996-3206
Brett Barden, Communications du Syndicat des Métallos, 604 445-6956, bbarden@usw.ca

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