ASSURANCE VIE N° 1

Nous avons parlé des produits financiers, nous avons parlé, effectivement, de tout ce que l’on pouvait faire, en particulier, sur cette palette qui est infinie.
Nous pourrions parler beaucoup plus largement, de cette palette infinie des placements, mais c’est impossible ici.
Dans les placements et aujourd’hui dans les parts financières des français, l’assurance vie représente, sans doute, la part majoritaire.
Elle a un peu décru ces dernières années, mais maintient sa position
dominante.

Pourquoi l’assurance vie ?

L’assurance vie, PIERRE DESPROGES , qui était en son temps vendeur
d’assurance, la qualifiait d’assurance mort. C’est une boutade assez maladroite.
En réalité, l’assurance vie porte mal son nom, car la vie n’a rien à voir avec cela.
C’est simplement, disons, une assurance épargne, retraite, capitalisation. C’est une opération d’épargne classique qui va se poursuivre un certain temps et qui va permettre, au bout de ce temps, de disposer d’une épargne, quant on en aura besoin, de façon souple, avec des avantages fiscaux.
L’assurance vie est donc un placement.
Ce placement est proposé, aujourd’hui, par de nombreux contrats, pas du tout
identiques, de même mécanisme. On peut y consacrer une somme en une ou
plusieurs fois, périodiquement. Ces sommes se capitalisent avec des taux
d’intérêt fixé à l’avance ou non, avec des durées plus ou moins conseillées,
plus ou moins obligatoires. Ceci selon la technique du produit.

Le système est le même. On capitalise des sommes. Ces sommes permettent
en cas de besoin, de faire face. Par exemple, en cas de prévision de retraite,
dans l’hypothèse de transmettre son patrimoine, dans l’hypothèse de
disparition. Elles permettent aussi de se préserver, de préserver ses héritiers,
ou d’avantager telle ou telle personne.
L’assurance vie est un véhicule, mais nous ne pouvons pas développer tout cela
ici, qui présente de nombreux avantages fiscaux, sachant que la fiscalité ne doit
pas être l’élément dominant de son choix. Mais c’est, tout de même, un
élément important puisqu’il permet, surtout si on réalise des opérations
d’assurance vie avant soixante huit ans, d’être exonéré, en large partie, des
frais de succession. Ceci, effectivement, constitue un avantage non négligeable
dans la fiscalité de transmission.

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